Mon combat quotidien

 

Garder le sourire coûte que coûte même quand ça ne va pas, même en phase dépressive. Il faut le cacher, tenir bon au travail, ne pas inquiéter mes proches...

Cacher le moindre symptôme, tout contrôler, la tête et le corps. Mon combat au quotidien.

Bon apparemment tout se lit dans mes yeux, pour ceux qui me connaissent bien. Alors je perds cette lutte à chaque phase down (dépressive).

 

1er post, le plus difficile. Quoi dire, par quoi commencer... Allez, je me lance !

Nous sommes le 20 février. J'ai fêté mon anniversaire le 19. J'ai 42 ans. En toute honnêteté, je ne pensais atteindre cet âge là, car en mode "dépression" quasi quotidien (depuis petite jusqu'à mon diagnostic en 2019), j'imaginais disparaître, d'une façon ou d'une autre à 40 ans. Je dois donc me projeter sur les années à venir et ce n'est pas facile quand on ne croit pas à une vie meilleure.

Bref, tout ça pour dire que je n'ai pas réussi à garder le sourire ces dernières semaines. Je suis en arrêt de travail depuis déjà 2 semaines. J'espère que cette semaine-ci sera la dernière et que je pourrai reprendre le travail.

Pourquoi cet arrêt ? En bien mon niveau d'anxiété a atteint des sommets depuis le début de l'année, montant crescendo, au point de ne plus parvenir à le contrôler. Ma psychiatre a préféré me mettre en arrêt plutôt que de me ramasser à la petite cuillère.

Je me sens plus sereine depuis quelques jours. J'ai retrouvé le sommeil. RDV demain avec ma psychiatre pour faire le point.

Malheureusement, dès que je pense au travail, cette vilaine boule d'angoisse remonte aussitôt. J'adore mon travail, mais il y a eu tellement de changements, notamment au niveau du personnel que j'ai perdu pied.

J'avais pourtant réussi à bien structurer mes journées avec des missions bien définies. Mais tout a volé en éclat notamment suite à mon changement de responsable. Ne vous méprenez pas. Mon responsable est sympathique, bienveillant avec l'équipe, bosseur. Mais nous n'avons pas la même façon de travailler. Il a un côté impatient et susceptible que je ressens (merci à mon hypersensibilité) qui peut m'angoisser et me mettre mal à l'aise. S'ajoute à ça, des missions complémentaires, des clients de plus en plus exigeants et toute "ma structure professionnelle" s'effondre.

Je m'arrête là pour aujourd'hui. N'hésitez pas à m'interpeler, à me poser des questions etc... 

A demain ! 

Ajouter un commentaire

Commentaires

Il n'y a pas encore de commentaire.